Arménie (résumé)
Erevan City
Après la frontière nous allons direction sud pour arriver à Erevan, la capital, le soir. Nous allons directement dans le centre ville pour voir ce que ca donne et nous sommes pas mal surpris. Erevan est une ville très moderne avec des magasins des toutes les top marques des cafés sympathiques, wifi partout et des belles immeubles.
Nous décidons rester un peu pour profiter de l’internet et pour travailler un peu notre blog. Pendant que Martin écrit son article je me balade un peu et par coïncidence j’arrive au musée des arts modernes sur lequel on peu monté (faut juste monter environ 3000 marches, mais bon). Une fois arrivé en haut on a une vue dégagée sur la ville jusqu’au fameux Mont Ararat (plus de 5000 mètres), qui est sacré pour les Arméniens mais se trouve aujourd’hui sur la territoire turque (après des conflits début du 20eme siècle).
Après 3 nuits nous partons le matin pour aller au lac Sevan, pas avant être complètement trompé d’eau par notre équipe de l’hôtel. C’est le jour de l’eau et en le fête en « arrosant » tous les autres :). Nous participons un peu et on we go.
Lac Sevan
Arrivés aux lac Sevan je suis un peu déçu, car la région n’a pas beaucoup du charme à la première vue, mais quand nous avons finalement trouver un chalet ou dormir je suis content de nouveau. Il se trouve que le lac et super propre. L’eau est transparent et notre chambre est à deux mètre du lac. Donc nous nous baignons et sautons comme des gamins dans l’eau:). Le soir Martin rencontre un pilot qui nous raconte qu’il faut pas rater Haut-Karabagh, une région autonome qui est situé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Donc, flexible comme on est on décide de le faire !
Haut-Karabagh
Le trajet pour y arriver se révèle un vrai challenge mais comme souvent aussi un vrai plaisir. Les routes ne sont pas pavées pendant des km et il n’y a presque pas de civilisation pendant des heures. Mais le moment quand nous avons vraiment besoin de faire une pause, récupérer et manger un peu nous tombons sur un petit magasin ou on nous prépare des sandwiches avec des légumes. Génial ! Quand une vielle dame m’explique que sa petite fille a besoin d’un homme pour s’en occuper et me demande si je suis déjà marié c’est le bon moment pour se barrer !
Nous arrivons, après des heures de « bonheur motard » à Stepanakert, la capital de la région – comme d’habitude c’est déjà nuit. Cette nuit, après des semaines sans moustiques, je survis une attaque d’une armée de ces bestiaux. Avec environ 30 piqûres je continue mon trajet le lendemain. Nous roulons dans un paysage fabuleux pendant 1,5 heures avant d’arriver à la frontière de la région, ou on nous explique qu’il aurait fallu un visa… et qu’on peu pas sortir ! Merde alors, faut rentrer à Stepanakert pour l’acheter… donc encore 3 heures des virages, montagnes, vallées… ben, il y a pire pour un motard :P.
Iran, on arrive!
Le lendemain nous nous préparons pour traverser la frontière avec l’Iran – un moment attendu depuis long temps ! Nous prenons une petite route pour éviter le trafic sur la route principale. Plus qu’on s’approche plus je sens une vrai tension. Finalement on roule à cote d’une rivière qui sépare les deux pays, un fil de fer barbelé et la présence des petites baraques militaires nous impressionnent et on ne parle presque plus jusqu’à la frontière. Un fois traversé le côté arménien on est curieux ce que nous attends de l’autre côté… mais ça sera pour la prochaine fois ! (pour plus des détailes clique ICI)
